La petite histoire de la médecine – Partie 1/4

La médecine est sans nul doute l’une des plus grandes fierté de notre monde moderne. Après tout, un nombre incessant de maladies qui emportaient autrefois des milliers de personnes sont aujourd’hui en passe d’être jugulées partiellement. Voire tout à fait éteintes. Bien entendu, d’autres problématiques (fruit des dérives de notre société actuelle) apparaissent et offrent sans cesse de nouveaux défis aux professionnels de la santé. Secondés dans leur tâche par un équipement de pointe, lequel permet de magistrales avancées dans le domaine médical. Cette médecine moderne ; auréolée de gloire, d’audace et de réussite, tranche radicalement avec celle plus balbutiante de nos ancêtres. Car si l’on trouve des traces d’opérations médicales dès la Préhistoire ; celles-ci se révèlent assurément tâtonnantes et hasardeuses …

La médecine durant la Préhistoire.

A vrai dire, l’histoire de la médecine est intimement associée à celle de l’Homme puisque l’on a désormais la preuve qu’elle était pratiquée (avec plus ou moins de succès cependant) dès la Préhistoire. Plus étonnant encore, l’on n’évoque pas simplement ici l’utilisation de plantes dans le but de guérir certaines maladies ! Car aussi surprenant cela puisse-t-il paraître ; la pratique de trépanation est avérée, et ce dès le Néolithique. En outre, l’étude des crânes trépanés montrent également une réelle habilité en matière de sutures. Et la dimension médicale de l’acte, puisque ceux-ci étaient ensuite recouverts de substances (telles que menthols, sels, tanins, résines …etc) antiseptiques. Bien entendu, le but était alors certainement non pas de guérir la maladie en tant que telle, mais bel et bien de chasser l’esprit malin qui occasionnait les symptômes ressentis par le malade. Mais quoiqu’il en soit, il s’agit incontestablement ici de l’une des premières manifestations d’un acte médical.
De plus, il est également prouvé que les hommes du néolithique pratiquaient l’amputation. Ce qui démontre une réelle connaissance de la nécrose et ce, dès cette époque reculée. Certes, celle-ci était loin d’être aussi pointue que celle dont peuvent se targuer nos praticiens à l’heure actuelle. Sans compter que le taux d’échecs devait être élevé. Et le dessein de l’acte plus spirituel que scientifique.

Mais, l’art de la médecine était bel et bien présente. Et allait connaître dès l’Antiquité un véritable essor, puisque c’est à cette période que sa pratique allait se codifier et ses techniques commencer à se perfectionner …

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